Quebrada de Humahuaca

Publié le par larutalatina.over-blog.com

 

Humahuaca 0358De Salta, je m’engage dans la Quebrada de Humahuaca, gigantesque vallée serpentant entre des montagnes imposantes, et principale voie de communication entre la Bolivie et l’Argentine depuis l’époque de l’empire Inca. Je passe ma première nuit dans le village de Tilcara, très pittoresque avec ses maisons en pisé peintes de couleurs vives et ses rues en terre.

La connaissance d’un groupe d’argentins dans le bus me conduira à passer la soirée sous un ciel étoilé, devant un concert de percussions tibétaines en dégustant du ragoût de lama !Humahuaca 0362

De Tilcara, j’aurai surtout visité la rue principale qui va d’un bout à l’autre du village, ainsi que la Pucara, forteresse pré-inca dominant la vallée, partiellement reconstruite par des archéologues au début du 20ème siècle qui ont poussé le bon goût jusqu’à s’ériger un monument à leur gloire sur ce qui était auparavant l’esplanade sacrée de la forteresse…

 

Humahuaca 0386Le jour suivant,  je continue ma route jusqu’à Humahuaca, 3000m d’altitude. Une brève ballade dans ses rues blanches me fait comprendre qu’il n’y pas grand-chose à y faire, à part assister à la messe, où se pressent chaque soir des centaines de personnes et qui est retransmise par haut-parleur (!).


Après avoir loué l’unique VTT disponible  dans la seule agence de voyage à des kilomètres, me voilà parti pour l’exploration des ruines archéologique de Coctaca, 2ème plus grand site précolombien d’Argentine, bien qu’encore inexploré pour le moment ! Un seul problème : pour y arriver, suivre une route (« route » étant un bien grand mot, disons plutôt une « succession de nids-de-poules recouverts de graviers ») de 12km en montée et culminant à 3500m d’altitude. C’est à ce moment-là que j’ai eu l’occasion de comprendre le sens du mot « épuisement », à suivre ce sentier interminable à travers la montagne, en demandant mon chemin à des paysans indiens qui ne comprenaient même pas l’espagnol et ayant épuisé mon litre et demi d’eau depuis belle lurette…Arrivé enfin au bout de la route, je ne vois rien, mis à part des hectares de tas de pierres, qui en s’approchant s’avèrent être les fondations d’une cité ! Remontant la montagne, je tente d’imaginer la vie dans ces rues en ruines d’où surgissent quelques cactus.


Humahuaca 0366 Humahuaca 0368

Suivant les traces d’Indiana Jones, je me mets à la recherche d’un petit souvenir laissé par cette civilisation oubliée : finalement, à proximité de ce qui semble être les fondations d’un temple, il me suffit de me baisser pour trouver de nombreux morceaux de céramiques, très érodés, mais permettant de donner une idée des trésors enfouis à seulement quelques mètres de profondeur.


Humahuaca 0376Le lendemain matin, le retour à Salta sous un soleil éclatant me permet de contempler les couleurs changeantes de la Quebrada: ses formations escarpées mettent à jour les différentes strates géologiques déposées au fil des millénaires, passant de l’ocre au vert, puis au rouge, dans une succession de motifs surréalistes, le tout contrastant avec la vallée luxuriante longeant le rio grande. Superbe !

Depuis Salta, me voila dans un autre bus à destination de Cafayate (avec 8h de trajet aujourd’hui, j’aurai fait mon quota), région surtout connue pour ses vins savoureux et ses canyons déformés !

 



De Salta, entro en la Quebrada de Humahuaca, valle gigantesco serpenteando entre montañas imponentes, y vía de comunicación principal entre Argentina y Bolivia desde la época del emporio Inca.  Paso mi primera noche en el pueblo de Tilcara, muy pintoresco con sus paredes de adobe pintadas de colores vivas y sus calles de tierra.

Conocer un grupo de argentinos en el bus me conducirá a pasar la noche bajo un cielo estrellado, escuchando percusiones tibetanas y comiendo estofado de llama!


De Tilcara, habré visitado sobretodo su calle principal, estirándose de un lado al otro del pueblo, así que la Pucara, fortaleza pre-inca dominando el valle y parcialmente reconstruida por arqueólogos del inicio del siglo 20 que tuvieron el “buen” gusto de erigirse un monumento a su gloria justo en el lugar que era anteriormente el plano sagrado de la fortaleza…Humahuaca-0377-copie-1.JPG

 

El día siguiente, sigo mi ruta hasta llegar a Humahuaca, 3000m de altura sobre el nivel del mar. Un paseo muy breve en sus calles blancas me hacen entender rápidamente que no hay muchas cosas que hacer, aparte de asistir a la misa, dada cada noche en la capilla delante de centenas de personas y transmitida por altavoz en el pueblo!


Después de haber alquilado la única bici disponible en la única agencia de viaje,  me pongo en marcha para explorar las ruinas arqueológicas de Coctaca, segundo sitio precolombino más grande de Argentina, aunque no haya sido todavía investigado. El único problema: para llegar hasta allá, hay que seguir una ruta (“ruta” no es el termino exacto, mejor “sucesión de huecos cubiertos de piedritas”) subiendo durante 12km y culminando a 3500m de altura. En este momento pude entender el sentido de la palabra “agotamiento”, subiendo este camino interminable a través de las montañas, preguntando la dirección a campesinos indios que ni hablaban español, mi litro y medio de agua terminado hace ya rato. Llegado finalmente al final de la carretera, no veo nada, aparte de hectáreas de piedras, que se revelan ser las fundaciones de una ciudad! Cruzando colinas, intento imaginarme como fue la vida en estas calles en ruinas de donde surgen algunos cardones.

 

 Humahuaca 0399   Humahuaca 0412

 

Siguiendo los pasos de Indiana Jones, me pongo a buscar un testimonio de esta civilización olvidada: finalmente, cerca de lo que parece ser las fundaciones de un templo, solo mirando al suelo descubro numerosos trocitos de cerámicas, muy gastados pero que permiten darse cuenta de los tesoros escondidos a solamente unos metros bajo tierra.


El día siguiente, la vuelta a Salta bajo un sol hermoso me permite contemplar los colores cambiantes de la Quebrada: sus formaciones revelan las diferentes capas geológicas apiladas durante milenarios, pasando del amarillo al verde, en una sucesión de dibujos surealisticos contrastando con la vegetación del valle. Impresionante!


Ahora estoy en un otro bus con destino Cafayate (con 8h de trayecto hoy, habré hecho mi cuota diaria), región conocida por sus vinos sabrosos y sus cañones deformados!

 

Publié dans Argentina

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article