Mendoza

Publié le par larutalatina.over-blog.com

Mendoza 0510Le danger de Mendoza est que lorsque l’on décide d’y rester 2 jours, on en reste forcément 3 voir 4. Il y règne une tranquillité que l’on retrouve dans peu de villes argentines : le centre est ponctué de terrasses de restaurants et tous les trottoirs sont plantés de grands arbres, donnant à ses rues un certain air méditerranéen.


À peine arrivé dans l’auberge de jeunesse, je m’inscris pour une sortie en rafting prévue pour l’après-midi même, en espérant que ça permettra à mon corps ankylosé par une nuit de bus de se rafraichir un peu. J’étais en dessous de la vérité : à bord de plusieurs canots, nous avons descendu les rapides du fleuve Mendoza pendant 1h, éclaboussés par l’eau glacée s’écoulant directement du glacier,  jusqu’à finalement arriver au camp de base, épuisés mais contents. Là, une séance de « sauna naturel » nous attendait. Après avoir placés quelques pierres brûlantes dans une cabane en pisé de 1m50 de haut, les guides nous placèrent tous à l’intérieur, fermèrent la porte et commencèrent à jeter de l’eau sur les pierres à l’aide de branchages aromatiques, remplissant instantanément l’intérieur de vapeur, et cela dans une obscurité totale. Une demi-heure plus tard, nous sortions et plongions dans le fleuve, sous un ciel rempli de milliers d’étoiles (grâce à l’absence de pollution lumineuse et l’altitude à laquelle nous nous trouvions).Mendoza 0516


Le lendemain fut consacré à la visite du centre-ville, ses places, rues commerciales et parcs. L’après-midi, pris d’une soudaine envie sportive, j’entreprends l’ascension en vélo de la colline qui surplombe la ville, le Cerro de la Gloria, que j’atteins finalement au prix de 2h de montée sous un soleil brûlant. La vue est spectaculaire et permet de contempler les proches sommets de la Cordillère, à seulement quelques dizaines de kilomètres.


 Le soir, un « asado » m’attendait, en compagnie d’une soixantaine d’autres jeunes issus d’autres auberges de jeunesse. Plus qu’un asado, ce fut un vrai festival de viandes, au milieu d’une salle des fêtes comportant une piscine et animée par plusieurs DJ’s ! Un mélange efficace, étant donnée l’heure tardive à laquelle je rentrai.

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D’ailleurs, la convivialité de cette auberge de jeunesse (« Campo Base ») me permit de connaître un certain nombre de joyeux lurons, tels que Colin (d’Irlande), Valeria (Chili), Lacy (USA) et surtout Claudio (Chili), que j’aurai l’occasion de revoir plus longuement à Santiago. Une chouette étape !


Le dernier jour, je décidai de noyer mon trop-plein de sulfites dans quelques bon vins, en allant visiter quelques domaines viticoles allant de la grande coopérative industrielle au petit domaine familial, avec à chaque fois leur lot de dégustation. Hé oui, Mendoza est surtout connue pour ses vins exportés dans le monde entier, son climat montagneux lui permettant de profiter d’une large gamme de cépages. Mention spécial au « Torrontes », vin blanc dont son odeur très sucrée, à la limite du muscat, contraste étrangement avec son goût sec et long en bouche.


Mendoza 0529De nouveau, je prends finalement le chemin de la station de bus, où je choisis le bus matinal pour mieux profiter de la route Mendoza-Santiago : zigzagant à travers la Cordillère des Andes, elle offre des perspectives sans cesse renouvelées sur des sommets atteignant facilement les 5000m. Le poste-frontière chilien, encaissé entre deux montagnes, donne l’impression de se trouver au bout du monde, même si 2h plus tard je débarquai à Santiago.

 



El peligro de Mendoza es que cuando uno decide quedarse 2 días, casi siempre se queda 3 o 4. Allí reina una tranquilidad que se encuentra en muy pocas ciudades argentinas: el centro esta puntuado de terrazas de restaurantes y todas las aceras estan plantadas con arboles grandes, dando a sus calles un cierto aire mediterráneo.


Apenas llegado al albergue de juventud, me apunté a una salida en rafting prevista por la tarde misma, esperando a que mi cuerpo cansado por una noche de bus se pueda refrescar un poco. Al final fueron superadas mis esperanzas: a bordo de varios barquitos hinchables, hemos bajado las aguas heladas y muy movidas del rio Mendoza, hasta llegar al campo base después de 1h, cansados pero contentos. Allá, una “sauna natural” estaba esperándonos: después de haber tirado unas piedras ardiendo en una cabaña de adobe de 1m50 de altura, el guía nos hace entrar todos, cierra la puerta, y empieza a tirar agua en las piedras con la ayuda de una rama aromática, llenando instantemente el interior de vapor, y eso en la oscuridad completa. Media hora más tarde, salimos y nos bañamos todos en el rio, bajo un cielo lleno de miles de estrellas (gracias a la ausencia de contaminación luminosa y a la altura a la cual estábamos).

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Pasé el día siguiente paseando en el centro, visitando sus calles comerciales, plazas y parques. Por la tarde, con ganas de hacer un poco de deporte, inicio la ascensión en bici de la colina dominando la ciudad, el Cerro de la Gloria, que alcanzo finalmente después de 2h de subida bajo un sol ardiendo. La vista es espectacular y permite contemplar las cimas cercanas de la Cordillera, a solo unas decenas kilómetros.


Por la noche, un asado me estaba esperando, en compaña de unos 60 otros jóvenes venidos, de otros albergues de juventud. Más que un asado, fue un festival de carne en medio de una sala enorme, con una piscina en medio y varios DJ’s ! Una mezcla eficaz, dando la hora a la cual fui a dormir.  


Respecto a eso,  la convivialidad de este albergue (“Campo Base”)  me permito conocer gente de muy buena onda, como Colin (de Irlanda), Valeria (Chile), Lacy (USA), y sobretodo Claudio (Chili), que tendré la oportunidad de volver a ver más tiempo en Santiago. Una etapa chula!


El ultimo día, decidí hundir mi resto de sulfitos en unos vinos buenos visitando dominios vitícolas, desde la cooperativa industrial hasta el dominio artesanal, con degustaciones cada vez. Si, Mendoza es muy famosa por la calidad de su vino, que exporta en el mundo entero gracias a su tiempo montañoso permitiéndola disfrutar de una variedad amplia de uvas. Mención especial al “Torrontes”,  vino blanco cuyo olor dulce, cercano a lo del moscatel, contrasta mucho con su sabor seco y largo.


De nuevo tomo el camino de la estación de bus, donde escogí el bus de la mañana para disfrutar mejor de la ruta Mendoza – Santiago: zigzagueando a través de la Cordillera, ofrece perspectivas únicas hacia numerosas cimas alcanzando fácilmente los 5000m. La aduana chilena, entre dos montañas, da la sensación de haber llegado al otro lado del mundo, a pesar de que estamos a solo 2h de Santiago!                                                                                                                                                                                                                         

Publié dans Argentina

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